Salut Steeve Fleury, tu t’entraines en foil surtout sur les lacs il me semble ?
Salut et oui, exactement. Je navigue uniquement sur des plans d’eau fermés, avec des conditions variables en eau douce. Et de temps à autre, je fais une virée sur la côte européenne, voire africaine.
Quelle est la différence entre un downwind en SUP Foil en mer, versus un lac ?
Sur le lac, il n’y a que des houles de vent orientées dans le sens du parcours. L’énergie et la vitesse développées sont bien moindre qu’en mer. Mais la plus grande différence se situe au niveau de l’eau. En mer, celle-ci est plus visqueuse, ce qui a pour conséquence d’augmenter la pression sur le foil et du coup la portance. L’eau douce donne la sensation d’être cassante, moins grasse et donc logiquement, elle est plus rapide, mais moins portante. C’est pourquoi certains foils sont plus difficile à faire fonctionner.
Avec quel matériel penses-tu faire les courses ?
J’ai plusieurs options. Niveau foil, mon quiver de chez Indiana me donne plein d’opportunités. Mais si les conditions sont extrêmement musclées, je naviguerai un peu dans l’inconnu. J’imagine que pour du flat downwind foil j’utiliserai ma 1396/2040cm2. Si c’est plus marqué, la 1209/1640cm2.Le crans d’après, mon pro modèle 964/1240cm2. Et pour l’ouragan, je viens de recevoir un proto en 850cm2 :))) Donc le choix est vaste, mais j’essayerais de faire au mieux avec mon manque de repères sur l’eau salée. Il me faudra construire mon expérience au fil des entraînements et des manches pour définir les meilleures options.
As-tu une préparation particulière pour ces 3 jours de courses consécutifs, tu vas venir repérer le spot ?
Disons que je pratique le foil quotidiennement en pumping et en mode chasseur de vague oubliée par les bateaux. Ce qui est ma base. Pour cet événement, j’ai essayé d’utiliser un maximum de petites ailes lors des sessions downwind et lors de session po-up sur le flat pour me permettre d’être plus explosif. Je vais me rendre rapidement sur la côte Atlantique afin d’engranger un maximum d’heures de vols 🙂
Steeve Fleury, quel est ton objectif sur cet Open de France, qui finalement se transforme en compétition internationale ?
Alors ça, c’est simple, mon objectif est de profiter de cette aventure ainsi que de son incroyable infrastructure pour faire un maximum de carve, d’échange, de freeride et manger des crêpes.